Un pari inattendu, une nouvelle née entre en jeu.
L’être humain n’a pas fini de nous surprendre, quelles que soient ses conditions, le mode survie est finalement toujours enclenché. C’est ce que nous ont prouvé les dernières actualités en matière de conditions sanitaires.
Nous avons tous été privés d’interaction sociale, et pour contrer cette mesure vitale, un groupe de survivants a fait exploser le game : l’esport les a intensément fédérés. Une nouvelle naissance dans le milieu du pari, fraîchement débarquée, l’œil intéressé des bookmakers tant son engouement est puissant.
L’esport, qu’est-ce que c’est ?
Comprendre l’e-sport, soit la contraction anglophone d’electronic sport. En clair, il s’agit de l’activité sportive autour des jeux vidéo. C’est de part son caractère compétitif, l’esprit fédérateur et fair-play qu’on lui donne cet aspect sportif. Il s’agit de se performer, seul ou en équipe avec pour support un ordinateur ou une console de jeux vidéo.
Cette dicipline attire tant de personnes qu’il est désormais possible de parier sur le esport. Une chose qui n’a pas même été pensé aux débuts du eSport. Créée le 26 avril 2016, l’association France Esport donne sa définition officielle :
“ l’ensemble des pratiques permettant à des joueurs de confronter leur niveau par l’intermédiaire d’un support électronique, et essentiellement le jeu vidéo, et ce, quel que soit le type de jeu ou la plate-forme (ordinateur, console ou tablette)”.
Cette discipline naît timidement vers le début des années 90, l’aspect jeu en réseau se développe d’ailleurs dans ces petites salles sombres et exigu ou les joueurs se donnent rendez-vous, le cyber café. S’en viennent par la suite les grandes marques de jeux vidéo qui lancent les premières compétitions avec de fortes récompenses comme, par exemple, Nintendo.
Le Canada, dans la compétition
L’essor de cette discipline est de l’ordre du mondial. Le financement des compétitions par les sponsors offre une perspective économique des plus grandissantes. Les diffusions télévisuelles sont de plus en plus suivies, on relève des audiences de l’ordre de millions de téléspectateurs. Outre Atlantique, en première place du podium, nous retrouvons le Canada.
Sur le continent américain, l’AEC, l’académie e-sports du Canada est la première Académie qui a pour vocation de promulguer le sujet. Elle rassemble les élèves qui y portent un intérêt professionnel ou de passion en leur dédiant un programme en sport électronique des plus complets. Le Canada a pris conscience de la multitude d’opportunités d’emploi dans le domaine et de l’engouement intergénérationnel de ce sport.
Ainsi, la prise en charge académique des élèves va dans ce sens, de la professionnalisation du joueur au commentateur sportif ou encore aux arts médiatiques. C’est suivant cet esprit futuriste, que la société OverActive Média (Overwatch league) souhaite voir aboutir à la dynamique ville de Toronto son projet de construction d’arène. Un chantier entièrement motivé à l’esport valant près de 500 millions de dollars.
À l’architecture hors du commun, elle aurait une capacité d’accueil de 7 000 à 10 000 personnes et serait le point d’ancrage des événements d’esport au cœur du pays. Un projet qui en dit long sur l’engouement dédié au phénomène si l’on ajoute à ça, l’espoir ardent pour le Canada d’être bien positionné dans la course.
Ce n’est pas une ambition démesurée, que de compter sur le succès explosif de l’esport : il fait déjà ses preuves. Le Canada veut se montrer présent et dynamique dans cette industrie, comment ne pas citer la création de la première équipe d’esport qui intègre enfin une ligue professionnelle ? Mirage Sport Électronique a vu enfin le jour, de quoi titiller les papilles des sponsors, des investisseurs et autres bookmakers.
Prenez en main vos agendas et restez à l’afflux de la communication des événements, il se peut bien que la prochaine saison de compétition soit énergique pour compenser le manque de la dernière année.
