Le pari sportif est une pratique très en vogue ces dernières années. Il consiste à parier de l’argent sur un évènement sportif en tenant compte de plusieurs paramètres comme le score, les équipes qui s’affrontent et leurs potentialités, les joueurs, etc.
Certains parieurs en ont même fait leur gagne-pain et sont donc des parieurs professionnels. Si vous désirez faire comme eux, sachez que c’est une option difficile, mais pas impossible.
Selon les derniers chiffres donnés par l’Arjel, moins de 2 joueurs sur 10 000 gagneraient plus de 10 000€ par an avec les paris sportifs en France. Vous vous sentez plus fort que 9998 parieurs ? Si oui, vous pouvez peut-être devenir un pronostiqueur pro !
Nous vous donnons ici des informations sur le sujet.
Un parieur sportif : qu’est-ce que c’est ?
Un parieur sportif professionnel est une personne qui vit des gains de ses paris sportifs. C’est la définition la plus simple. Elle ne prend pas en compte le montant des gains, seulement une façon de vivre.
On distingue deux types de parieurs sportifs professionnels :
- Ceux qui misent leurs propres pronostics en ayant fait des recherches, des analyses pour déterminer les meilleurs lors d’un évènement sportif
- Ceux qui misent en suivant les recommandations des tipsers. Les tipsers sont des personnes qui vendent des pronostics sans forcément faire eux-mêmes des mises. Il est possible d’être à la fois un tipser et un parieur professionnel.
Attention à vous si vous décidez d’être tipster. Pour lutter contre l’addiction, l’Etat surveille de plus en plus l’activité des tipsters. Il n’est pas impossible qu’il devienne impossible d’avoir cette activité à moyen terme.
Avoir gagné plusieurs paris quelques fois ne fait pas de vous un parieur pro. Cela se définit sur des milliers de paris et sur plusieurs années. En effet, avec l’effet de la variance, vous ne serez pas gagnant à tous les coups.
Donc, si vous sortez d’une grosse cote chanceuse, ne pensez pas que vous pouvez être considéré comme un pro.
A partir de combien d’argent gagné un parieur est considéré comme un professionnel ?
Vous imaginez bien qu’une personne qui gagne 15 000€ et conserve son travail peut être considéré comme un pro, tandis qu’une sans emploi qui gagne 2000€ par an sera difficile à considérer comme un pro.
Fiscalement, la loi considère que toute personne qui joue régulièrement et en tire des gains conséquents (« un revenu annexe mensuel ») est un professionnel. La définition vous parait peu claire ? C’est normal, ce sont les impôts français et ils sont toujours d’une ambiguité horrible et dangereuse.
Le mieux est de partir de l’idée que si vous gagnez un smic ou plus par mois, appelez un centre des impots, ou mieux car il sera sûrement plus compétent, consultez un comptable spécialisé dans l’imposition des particuliers.
N’oubliez pas que l’Arjel contrôle les jeux en France. Chaque année, les opérateurs de jeux sont dans l’obligation légale de fournir la liste des personnes qui ont gagné beaucoup d’argent sur leurs sites. Donc, si êtes un parieur pro faisant beaucoup d’argent, ce serait une mauvaise idée de rien déclarer…
Nos conseils pour devenir un parieur sportif professionnel
Il est possible de devenir un parleur sportif professionnel. Mais cela demande du temps, de la patience, de la préparation et beaucoup de persévérance. Voici quelques conseils si vous voulez tout de même tenter l’expérience.
Avoir la maîtrise d’un domaine sportif
Pour être un bon parleur professionnel, vous devez être incollable en sport. Plus précisément, dans une discipline sportive.
Prenez la peine de vous renseigner, de prendre toutes les informations possibles afin d’en maîtriser tous les rouages possibles. Vous pouvez aussi choisir plusieurs disciplines, mais ne vous diversifiez pas trop.
En effet, il est très dur de maîtriser plusieurs sports ou même plusieurs compétitions. Ainsi, un parieur spécialisé dans la NBA peut avoir de très mauvais résultats en Pro B française, Ligue Adriatique ou Eurocup.
Ne misez jamais de l’argent sur un sport ou une compétition que vous ne maitrisez pas.
Définissez-vous des limites
Si dès le début, vous définissez par exemple une mise de 5 %, alors tenez-vous-y même si vous êtes à 200 % sûr d’un pronostic. Le parieur professionnel a une vision à long terme et gère sa bankroll avec soin.
Ne vous laissez pas attirer par les cotes extraordinaires dont les gains seront gros, mais ponctuels et risqués. Privilégiez plutôt les petits gains réguliers.
Si les bookmakers mettent en avant les gains énormes remportés à la suite de paris multiples, c’est parce que ce type de parieurs fous leur fait gagner beaucoup beaucoup d’argent sur le long terme !
Les bookmakers détestent les parieurs pros, posés, à la recherche de bonnes cotes et misant des sommes en accord avec leur portefeuille.
Savoir déterminer ce qu’est une bonne cote
Miser sur une équipe et miser sur une bonne cote sont deux choses différentes. Tout est une question de probabilités. C’est pour cette raison que beaucoup de parieurs professionnels sont très bons en mathématiques.
Prenons un exemple simple. Vous misez 100€ sur Paris face à Barcelone pour une cote de 1.50 et vous pensez que le PSG a 6 chances sur 10 de remporter le match. Est-ce une bonne cote ?
- Si Paris gagnait six fois ce match, vous remporteriez 6×50€, soit 300€.
- Si Paris ne gagnait pas 4 fois ce match, vous perderiez vos mises 4×100€, soit 400€.
La cote n’est donc pas intéressante !
D’ailleurs, savez-vous où trouver les bonnes cotes ? Un parieur pro ne gère pas 500€ sur Winamax. Il a des comptes sur plusieurs bookmakers et comparent sans cesse les cotes avant de parier pour choisir la meilleure.
Mieux, certains parieurs pros s’exilent pour pouvoir parier sur des bookmakers non agrées par l’Arjel et connus pour leurs cotes élevés.
Savoir quand s’arrêter
Vous ne pouvez pas gagner tout le temps. Une série de mauvais pronostics peut vous faire perdre sur une période donnée. Il est alors temps de prendre une pause, de prendre du recul et d’analyser les choses. À la différence des mauvais parieurs qui, impatients veulent se refaire aussitôt, oubliant toute prudence.
Savoir quand débuter
En sport, chaque saison est un éternellement recommencement. Pour cette raison, il est très dur de parier en début de saison. Les préparations physiques, les transferts et les changements de coach ont tous des conséquences majeures sur les premiers matchs.
Les parieurs avertis ont souvent tendance à observer avec grande attention les premières journées et parient seulement quand ils commencent à avoir de meilleures connaissances sur les forces en présence.
Du professionnalisme, pas de l’addiction
Un parieur professionnel regarde parfois 5 ou 6 matchs dans la journée. Mais, il ne doit pas être constamment en train de penser aux paris. Vous devez mettre en place une routine.
Par exemple, vous pourriez établir en début de semaine une liste de matchs à regarder, lire des journaux le matin et parier une heure avant les matchs.
Ne pas tomber amoureux d’un match
Les joueurs réguliers, bons pronostiqueurs et pourtant perdants sur le long terme, ont souvent un défaut majeur. Ils tombent amoureux d’une cote ou d’un match.
Ils sont persuadés que la cote offerte est énorme par rapport au scénario du match qu’ils envisagent et décident alors d’oublier leur gestion financière. Ils misent une somme énorme dessus.
S’ils perdent, les pertes sont conséquentes. S’ils gagnent, ils ont tendance à vite renouveler l’opération et perdent à un moment…
Vous ne pourrez être considéré comme parieur sportif professionnel qu’après une ou deux années de paris réguliers avec des gains conséquents. Il faudra consacrer tout votre temps à votre nouvelle activité afin de ne rater aucune information.
Les parieurs sportifs pros existent en France, mais ils sont rares. A vous de jouer !
